Travaillant sous l’autorité d’un responsable ingénieur ou d’un chef de service, le technicien en radioprotection analyse des situations présentant des risques d’exposition radiologique, et met en œuvre des mesures de prévention radiologique adaptées (s’habiller ou se déshabiller lorsque que l’on pénètre dans une enceinte présentant des risques de radioactivité, par exemple).
Il peut aussi se voir confier le rôle d’interface vis à vis du personnel en charge de l’entretien courant (entretient bâtiment, maintenance, …) spécialement dans les centrales nucléaires : il informe et forme le personnel aux respects des consignes de sécurité, en terme de radioactivité.
Justifiant d’une excellente connaissance des procédés, des installations et des risques radiologiques, le technicien en radioprotection doit également faire preuve d'une aisance relationnelle pour entretenir les échanges avec des équipes internes et externes (sensibilisation et formation à l’aspect sécurité). Rigoureux au plus haut point, il est incollable sur les normes de sécurité en vigueur.
Le technicien en radioprotection travaille aussi bien à l’extérieur (chantiers) qu’au sein d’une entreprise ou d’un hôpital. Bien entendu, son activité nécessite une protection particulière lorsqu’il se déplace sur des sites nucléaires.
Pour devenir technicien en radioprotection, le niveau requis est un Bac + 2 de type BTS (BTS contrôle des rayonnements ionisants et application des techniques de protection) ou DUT (DUT mesures physiques).
Un technicien en radioprotection débutant perçoit une rémunération comprise entre 2 000 et 2 500 euros bruts mensuels.
Avec une telle spécialisation, le technicien en radioprotection peut également travailler dans des laboratoires, mais aussi dans des hôpitaux (utilisation des rayonnements ionisants). Avec de l’expérience ou une formation complémentaire, il peut s’orienter vers un poste d’ingénieur en radioprotection.